05 juin 2010

Du nouveau pour l'an prochain

Depuis la fin du mois d'avril, j'attendais nerveusement une lettre de mon employeur. N'ayez crainte ! Le congé sans solde partiel que j'ai demandé pour l'année scolaire 2010-2011 a été accepté par la direction des ressources humaines de ma commission scolaire.

Depuis l'automne, depuis que le diagnostic pour François tendait vers le trouble du langage, je me revoyais faire un chemin semblable à celui que j'avais emprunté avec Sophie. Rencontres fréquentes durant les jours de semaine, besoin de pousser davantage certains apprentissages (juste pour vous donner une idée : il a fallu apprendre à François, presque trois ans, à faire le signe du "oui" avec la tête), voir à prendre des rendez-vous, puis concilier cela avec un emploi et un semblant de vie normale entre tout ça.

Du côté de Sophie, ses apprentissages scolaires vont bien, progressent. Elle se retrouve quand même avec quelques difficultés qui sont tout à fait compréhensibles, quand on pense qu'elle a un trouble langagier, d'organisation et de motricité. Je voyais déjà venir la 1ère année, me demandant comment j'allais faire pour --en plus-- voir à toutes les nouvelles choses à apprendre, les devoirs, les leçons...

J'avais déjà écrit à propos de ma rencontre avec la directrice de mon école. Elle acceptait ma demande de réduction de tâche. Il faut savoir cependant que le dernier mot revient à la commission scolaire. Sauf dans le cas des deux années qui suivent un congé de maternité : à ce moment-là, on peut choisir le pourcentage de tâche que l'on veut.

L'an prochain, j'enseignerai à deux groupes au lieu de trois. Cela fera un tiers de moins de présence à l'école (même un peu plus, en comptant les temps de présences obligatoires qui vont diminuer). Cela fera aussi moins de correction.

Je serai davantage disponible en après-midi pour faire les devoirs et leçons de Sophie avant que nous allions chercher François à la garderie.

Je serai davantage disponible pour tous les rendez-vous pour les deux enfants.

Quelle chance j'ai d'être dans un milieu de travail où nos horaires peuvent être adaptés à nos besoins.

Quelle chance j'ai de pouvoir me permettre financièrement cette réduction de tâche.

Quelle chance j'ai d'avoir étudié dans un domaine qui me permet de poursuivre le travail d'éducation à la maison... et en même temps, ce que je vis avec mes enfants fait de moi une meilleure enseignante.

7 commentaires:

  1. Je t'envie tellement!

    Quand je retournerai travailler, c'est un critère essentiel pour moi d'avoir un horaire à temps partiel et compatible avec ceux des enfants (garderie et sûrement école rendu là!). Si la pénurie de main-d'oeuvre qu'ils annoncent pour les Laurentides se matérialise, je devrais pouvoir me permettre d'être si exigeante même en commençant un nouvel emploi...

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  2. c'est une excellente nouvelle! Je suis très heureuse pour toi. Puisse ce nouvel horaire t'aider à atteindre un bel équilibre pour accompagner tes deux mousses et te raéliser comme femme également!

    Il y a de ces professions où certains horaires sont plus faciles à obtenir, j'aimerais que la mienne fasse partie des rares élues!

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  3. Ce doit être tout un soulagement de voir que ton plan fonctionne!

    Je te souhaite beaucoup de bonheur au cours de la prochaine année et surtout, de nombreuses petite victoires et fiertés qui font en sorte qu'on a l'impression d'avancer et d'avoir fait les bons choix! :-)

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  4. Et quelle chance que nous ayons de pouvoir te connaître, de te lire et de grandir nous aussi!

    Quoi que dans ton cas, est-ce vraiment une chance, n'as-tu pas fait des choix et des efforts pour arriver à cette situation?

    Peu importe, je suis fière de toi et surtout, tu m'inspires...

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  5. Je suis tellement contente pour toi ! Bravo d'avoir osé demander ! Car parfois, il ne s'agit que de ça ! ;0)

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  6. Merci... vos belles paroles me font tellement chaud au coeur et je réalise que je SAIS que j'ai fait le bon choix.

    Tu as raison, Mamanbooh, j'ai laissé peu de choses au hasard au cours des trois dernières années. Je ne sais pas pourquoi dans certaines situations j'ai de la difficulté à voir les choses clairement mais que dans ce cas-ci, j'aie pu foncer, ne pas (trop) douter et me bâtir une belle confiance en mes moyens et mes décisions.

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  7. Je suis vraiment contente pour toi. Avec tout ce que demande ta situation familiale (suivis pour tes deux petits amours), ce n'est pas de la chance, c'est juste ce qu'on devrait permettre à tout parent dans ta situation !!!
    xxx

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